Population totale | 2 576 213 (2020) |
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Le terme afro-mexicain (espagnol : afromexicano) est utilisé pour identifier les Mexicains de descendance africaine subsaharienne, aussi appelés Afro-descendants (espagol : afrodescendientes). Il existe de grandes communautés afro-mexicaines établies dans les zones côtières et aux bords des rivières dans les États de Guerrero, Oaxaca, Michoacán et Veracruz. À partir de 2015, l'INEGI a décidé de compter les Mexicains noirs par suite d'une forte pression qu'ont exercée les activistes et intellectuels, en faisant valoir que les Afro-mexicains ne s'identifient pas avec les groupes indigènes ni les métis (espagnol : mestizos) au regard de la race ni dans les particularités culturelles[1],[2].
La méthodologie utilisée est issue d'une question de l'enquête de recensement de 2015 (EIC 2015) pour identifier la population de afro-descendants à partir de l'auto-reconnaissance. Les migrants originaires ont été forcés de basculer vers la culture dominante en qualité d'esclaves, originaires de la Gambie, du Sénégal, de la Guinée, du Congo, de la Guinée-Équatoriale, de l'Angola et du Mozambique.
Au Mexique, les colonies les plus connues d'afro-descendants se situent principalement dans les régions de Río Papaloapan à Papaloapan dans l'État de Oaxaca (Acatlán, Cosolapa, Tuxtepec et Loma Bonita), Acapulco, la Costa Chica de l'État de Guerrero et Oaxaca, dans la région l'État de Veracruz (Yanga, San Juan de la Punta, La Antigua, Rodríguez Clara, Hueyapan de Ocampo, Tierra Blanca et Cosamaloapan), la Costa Grande de Guerrero, la région du Tierra Caliente en Michoacán, en les hauts et istmo-costa du Chiapas, ainsi que dans la commune de Múzquiz dans l'État de Coahuila[3].
Actuellement, le Mexique compte presque 1.4 million d'afro-descendants. Les États avec la plus importante proportion d'afrodescendants sont : Guerrero (6.5%), Oaxaca (4.9%) et Veracruz (3.3%)[4].
L'estimation des spécialistes sur la taille de la population afro-mexicaine dans la Costa Chica est de 15000 à 50000 dans l'État de Guerrero et quelque 35000 dans l'État de Oaxaca[5].
Dans le nord de Oaxaca, la négritude s'est concrétisé en les appelés "jarochos", rendant difficile pour le comptage en vertu des politiques de désintégration identitaire promues par les gouvernements locaux. Ces politiques encourage à que beaucoup d'individus ne s'identifient pas avec leur origine ethnique et culturelle lointain et non plus avec leur origine immédiate.